"Garde du coeur"

 

Sommeil tu me projettes au rayon des songes.

Un brouillard lourd, des pas pesants, une cadence de fierté! Ils traversent le temps, ce voile spartiate, rutilant de fierté.
Les sabots frappent le sol au rythme des palandins.
Epée au fourreau, le monarque de cette procession brigue un regard dédain au mien. A son commandement tous font pied-à-terre.

Le voici descendu de sa monture estoc levé au ciel. Il s'agenouille à ma personne, aprés avoir traversé cette colonne d'hommes aux étendards levés.
Le son des cors et des tambours, chants militaires accompagnent son discours qu'il m'adresse.

" - Mon bien aimé, le destin m'amène à vous. Vents, guerres et trahisons j'ai dut faire face! Je fis promesse d'allégeance auprés de votre âme! Dignement je dépose les armes de vos antagonistes. Humblement je me présente comme votre Garde du Coeur! Par ce titre j'acquiesce de grâce mon coeur en guise de bonne foi!
Je ne battrais retraite devant les néfastes de jalousie, afin de vous conquérir.
L'amand goutera par la pointe de mon épée, le rouge carde de son prénecesseur. Je pourfendrais ce vil espiègle qui par tentation et malice tentera de vous soustraire à mon amour.
En chevalier et à ce juste titre je défendrais l'honneur de nos deux âmes. Messir, mon doux, c'est à genoux que je demande votre main."

Un sourire se dessine sur mon visage épanouie de bonheur. Je lui rend donc politesse devant cette conduite chevaleresque :

" - Me voici comblé de tant d'honneur! Vous rutlilez de passion pour moi, mon désir brûle à l'essence de votre être. Mon Garde du Coeur vous me plongez dans un recueil romanesque ou nous sommes les héros! Laissez-moi cueillir votre main et la placer à mon coeur.
Me voici à vous mon ami, acceptant nos épousailles. Aimons nous aussi fort que votre armée! Nul homme ne peux nier l'engouement qui nous unira à jamais! Aimez-moi comme je le songe, et je vous aimerais aussi fort que vos promesses."

Un enthousiame envahit les témoins de cette déclaration! Je ressens l'éminence des flammes me submerger. Une chaleur incube m'invoque renaissance. Les chevaux comprennent la transformation! Les voici se cabrant devant ce mythe de feu! Une fumée ocre voile une fournaise balayant les cendres de la mort pour la résurrection du Phoenix!

" - Il n'y a de différence entre la réalité et ce songe que si nous le désirons! Mon seul désir, songer à cette réalité flamboyante. Voici mon rêve que je partage avec vous, un amour passionnel! Une lutte pour le conserver! Maintenant mes yeux vont s'ouvrir pour continuer ce comte merveilleux. "

 

Le Phoenix
Le 28 Juillet 2010
"Garde du Coeur"

 


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